“Depuis le Lundi 12 Septembre 2022 date de l’installation du nouveau bureau de l’assemblée nationale,nous assistons à des scènes d’indiciplines caractérisées dans l’enceinte de l’institution parlmentaires qui n’honorent pas le Sénégal. La violence verbale et physique qui s’est installée depuis cette date a fini de nous convaincre que le pays tangue dangereusement vers le chaos”, souligne la Ligue sénégalaise de défense des droits humains.
Dans le communiqué dont Joatalixibar a reçu copie, la LSDH condamne vigoureusement toute forme de violence d’où qu’elle vienne notamment ce cas de l’agression perpétrée sur la députée Amy NDIAYE qui est la dernière étape de cette triste tendance. “Nous dénonçons vivement cet acte odieux et intolérable et exigeons que la Justice se saisisse de cette sombre affaire avec diligence et célérité”, relève le texte.
Alassane Seck et ses camarades soutiennent que l’absence de rigueur dans la non application du règlement intérieur de l’Assemblée que nous avons dénoncée depuis le début de cette 14ème législature a installé une vive anarchie qui a inévitablement débouché sur ce scandale sans nom.
Pour eux, les agressions verbales à l’endroit de chefs religieux ne sont pas de nature à ramener la sérénité dans les débats des parlementaires. “Le respect et la considération réciproques sont les seuls gages d’une paix durable entre les différentes parties”, notent-ils.
La Lsdh soutient que la tension palpable et la crispation des acteurs politiques annoncent un futur incertain pour le Sénégal dans ce contexte de précampagne pour les élections de 2024. La LSDH invite tous les responsables de partis politiques ou coalitions de partis à des Concertations sereines et apaisées pour préserver cette paix indispensable au bon déroulement des futures joutes électorales.
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