Dans le cadre de l’affaire Ousmane Sonko, le mouvement « Ne touche pas à ma sœur » qui s’active dans la promotion des droits des femmes et des filles demande à la justice de faire la lumière sur cette affaire. Elle s’oppose ainsi à toute médiation et appelle à la préservation des droits de la plaignante.
“Une accusation de viol ne se négocie pas ; nous nous opposons à toute forme de médiation autour de cette affaire de de présumé abus sexuel. Les droits de la victime seront respectés à la lettre et justice sera faite”, a d’abord fait savoir Ismaïla Kamby.
“Faire une médiation au nom de quoi ? Et les droits de la victime ? N’oubliez pas que le mis en cause est une personnalité publique et la plaignante une “une badolo”. La seule médiation qui vaille, c’est de dire à la justice d’aller répondre à la justice”, a-t-il martelé.
Ismaëla Kambi, président de « Touche pas à ma sœur » qui relève sur Rfm note que “nous sommes dans un Etat de droit. Et pour ça, il faut laisser la justice faire son travail…”
Combien de choses se sont passé sans qu’aucun bâton de pèlerin ne soit pris pour des pourparlers devant baisser atmosphère?, se demande-t-il avant de soutenir que “la campagne de diabolisation infligée à la plaignante ne les honore pas”.
Soyez le premier à commenter