Barthélémy Dias qui avait interjeté appel sur le dossier du meurtre de Ndiaga Diouf en 2011 n’est pas encore sorti de l’auberge. Le procureur a requis aujourd’hui contre lui 5 ans de prison dont six mois ferme pour “coups et blessures mortels, coups et blessures volontaires et détention d’arme illégale sans autorisation”.
Le procureur a complètement écarté les faits de légitime défense. Selon lui, les assaillants blessés lors de ces échauffourées étaient en position de fuite, d’où le fait que le défunt Ndiaga Diouf a été atteint par balles en position postérieur.
Mais, pour la partie civile, l’armée que détenait l’ancien maire de Sicap Sacré-Cœur Mermoz n’a pas tué Ndiaga Diouf.
Elle a également demandé 150 millions Fcfa de dommages et intérêt et l’acquittement de son client. “Une vérité policière n’est pas une vérité judiciaire. Les balles qui ont tué Ndiaga Diouf ne proviennent pas de l’arme que détenait Barthélemy Dias”, ont fait savoir les conseils du nouveau maire de Dakar.
Le délibéré est prévu le 18 mai prochain.
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