Affaire Guy Marius Sagna : Des organisations de la Société civile pour l’abandon des charges

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La Coalition Sénégalaise des Défenseurs des Droits de l’Homme (COSEDDH) et le Réseau Ouest Africain des Défenseurs des Droits de l’Homme (ROADDH) ont appris ce jour que l’activiste Guy Marius Sagna, interpellé le 16 juillet 2019 et placé sous mandat de dépôt, le 19 juillet 2019 pour le délit de « fausse alerte au terrorisme », prévu et puni par l’article 429-bis du code pénal sénégalais a bénéficié d’une liberté provisoire.

Guy Marius Sagna avait été arrêté et interrogé pour une déclaration de « Frapp France dégage », organisation dont il est membre, faisant état d’un attentat que la France préparait contre le Sénégal dont il a contesté la paternité. Il a même tenu à préciser qu’il n’est ni l’auteur, ni la personne morale de ladite organisation.

La Coalition Sénégalaise des Défenseurs des Droits de l’Homme (COSEDDH) et le Réseau Ouest Africain des Défenseurs des Droits de l’Homme (ROADDH) considèrent qu’il avait été arrêté et détenu pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression et d’opinion garanti par la Constitution et des traités régionaux et internationaux dont l’Etat du Sénégal est partie.

La Coalition Sénégalaise des Défenseurs des Droits de l’Homme et le Réseau Ouest Africain des Défenseurs des Droits de l’Homme exigent, au vu des informations recueillies auprès de ses avocats et des membres de son organisation, l’abandon de toutes les charges et des poursuites contre Guy Marius Sagna.

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