Dans l’affaire dite des « talibés enchainés», le maître coranique, Serigne Khadim Guèye, le directeur de la Promotion des droits de l’enfant, Niokhobaye Diouf, envoyé sur place, à Ndiagne, par le ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des droits de l’enfant, a, à la limite, dédramatisé ce qui s’est passé.
«Les personnes, qui ont eu à commettre ces actes, ne l’ont pas fait dans l’intention de nuire aux enfants, mais c’est un modèle d’éducation qu’ils connaissent, qu’ils ont vécu et qu’ils sont en train de perpétuer, sans savoir qu’il y avait des lois qui interdisaient ce genre de pratiques. Donc, c’est une question de sensibilisation, de discussion», a-t-il déclaré.
Niokhobaye Diouf était hier à Louga pour regarder de plus prêt ce qui s’est tréellement passé dans la localité de Ndiagne. Le Khalife général des mourides promet de se prononcer après le verdict qui sera prononcé ce mercredi, jour de son jugement.
Jotalixibar
