Affaire Bah Diakhaté… : les risques encourus par

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L’activiste, Bah Diakhaté, et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, placés en garde à vue à la division des investigations criminelles suite à une auto-saisine du Procureur de la République, feront face ce jour, au juge au maître des poursuites.

Ces derniers encourent gros, si l’on en croit le journal Source A. Le quotidien d’information fait savoir qu’ils risquent jusqu’à « trois ans de prison ferme et une amende allant jusqu’à 1,5 millions de FCFA ».

Ils sont poursuivis pour les délits de diffamation et offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du Président de la République. Selon le journal, ces infractions sont prévues respectivement par les articles 255 et 254 al 2 du Code pénal.

L’article 255 du Code pénal dispose que «la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100.000 à 1.500.000 francs lorsque la publication, la diffusion, la divulgation, la reproduction, faite ou non de mauvaise foi, aura entraîné la désobéissance aux lois du pays ou porté atteinte au moral de la population, ou jeté le discrédit sur les institutions publiques ou leur fonctionnement. Les mêmes peines seront également encourues lorsque cette publication, diffusion, divulgation ou reproduction auront été susceptibles d’entraîner les mêmes conséquences. Dans tous les cas, les auteurs pourront être frappés d’interdiction de séjour pendant cinq ans au plus ».

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