L’Union pour le Développement du Sénégal/Authentique se porte bien, dans la mesure où c’est une formation politique composée d’hommes, de femmes de principes et de conviction et qui ont la seule ambition d’être au service du peuple. L’UDS/A a la particularité d’être un Parti avec des militants engagés, déterminés, des militants qui portent le développement en bandoulière et qui donnent au mot massification tout son sens. « Ma commune, ma force» est le slogan de ses responsables dans leurs différentes bases politiques. Dans cet entretien accordé au journal L’Evidence, sa présidente, Adji Mergane Kanouté se livre à bâtons rompus sur la marche du pays…
Quel est votre avis sur la gestion de la mairie de Kaolack, votre ville natale ?
Il me sera difficile de donner un avis sur la gestion de la mairie de Kaolack. Par contre, je peux parler de cette volonté que j’ai avec d’autres filles et fils de Kaolack de faire de ma ville, une « ville neuve ». Ce qui est d’ailleurs réalisable avec de la volonté mais également par des initiatives audacieuses. Changer le visage hideux de Kaolack, c’est possible et pour y arriver, l’unité de ses fils, la générosité dont ils feront montre, l’ingéniosité dans les initiatives et l’inclusion dans la gestion en impliquant les compétences qu’il faut consacrera bien évidemment l’émergence de cette ville carrefour.
Que pensez-vous du débat sur le troisième mandat de votre leader ?
A mon humble avis, le débat pour un 3ème mandat est assez prématuré. Les Sénégalaises et les Sénégalais ont renouvelé, dès le 1er tour de la dernière présidentielle, leur confiance à un homme. Cet homme, c’est le Président Macky Sall. Le peuple a porté son choix sur le Président Sall, un choix démocratique et populaire. C’est la consécration d’un bilan élogieux. Un bilan qui a pris en compte toutes les couches de la société. Nous avions un taux de pourcentage en ce qui concerne la Couverture maladie universelle qui est passé de 20% à 50%, nous avons trouvé une boite de transport sans bus que nous avons relevée, une société d’électricité à genoux mais qui est aujourd’hui debout et mieux, une réduction de 10% sur le coût de l’électricité a été rendue effective. Nous avons trouvé des universités à problèmes, aujourd’hui nous tendons vers 30 000 lits, avec la réduction du ticket de restauration et l’augmentation des bourses. Nous avons trouvé 30 km d’autoroutes, nous en avons réalisé plus de 1500 km en moins de 7 ans. Une croissance qui a été multipliée par deux, une croissance supérieure à 6,5 %, la subvention à hauteur d’un milliondes pirogues pour les pêcheurs, l’autosuffisance en tomates et pommes de terre et d’ici à 2 ans, le Sénégal sera autosuffisant en riz… Il est, dès lors, important d’être à l’écoute du peuple qui est le seul à pouvoir déterminer un autre mandat du Président Macky Sall. Je me suis toujours voulue légaliste et je m’en réfèrerai le moment venu à ce que dira la Constitution sénégalaise.
Que vous inspire débat sur le le dauphinat ou encore la « guerre » pour la succession du président Macky Sall ?
Nous ne saurions parler de dauphinat pour le moment. Ce qui est essentiel et primordial, c’est d’accompagner efficacement le chef d’État dans ses grandes ambitions pour le Sénégal, notamment dans ses cinq grandes initiatives. Nous voulons un Sénégal avec zéro bidonville, réalisable avec le PSE habitat. Avec le projet des 100 000 logements, des milliers de Sénégalais seront soulagés. La question de l’emploi sera aussi réglée. En 2022, nous aurons les premières productions de pétrole… C’est dans ces chantiers que nous attendons tous ceux qui sont avec le Président Macky Sall, mais pas dans des schémas personnels qui risqueraient de plomber les objectifs fixés.
L’affaire Ousmane Sonko passe en plénière ce vendredi, certains parlent de liquidation d’un opposant. Comment vous expliquez cela?
Je pense que tout acteur politique doit être conséquent avec lui-même. Mon collègue honorable député a eu à soulever une histoire de détournement de deniers publics et a nommément cité une personnalité comme auteur. Un homme, un père de famille, un époux, un responsable politique a été accusé de vol de l’argent du contribuable devant témoin. Et ce témoin n’est autre que le peuple Sénégalais. Nous avons tous voulu, majorité, apposition comme société civile, connaître la vérité sur cette affaire dite des 94 milliards. Une commission d’enquête parlementaire a été mise sur pied et le travail s’est fait correctement en présence de députés de l’opposition. Mon honorable collègue ne saurait être une victime dans cette affaire car il a été l’élément déclencheur de toute cette procédure. Il devrait, à mon humble avis, se réjouir de la diligence dont a fait montre l’Institution parlementaire. De ce point de vue, nous ne saurions parler de liquidation, mais d’une volontémanifeste pour l’éclatement de la vérité, que lumière soit faite sur cette affaire des 94 milliards pour édifier définitivement le peuple.
Qu’en est-il de l’augmentation des commissions? Dans un souci de permettre à l’Assemblée nationale d’assurer un meilleur suivi des politiques publiques, il est proposé la reconfiguration des commissions permanentes à travers la réduction de leur spectre d’intervention pour plus d’efficacité dans l’accomplissement de leur mission législative de contrôle.
Source : L’Evidence
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