La police nationale rejette les accusations de torture sur les manifestants arrêtés le 8 février dernier. Le bureau des relations publiques de la police menace d’ester en justice « les auteurs de ces déclarations non fondées».
La police indique que toutes les manifestation du 8 février dernier sont en parfaite conformité avec les lois et règlements en vigueur. Elle évoque même dans son communiqué l’article 5 du règlement n°5 de l’UEMOA. Il permet aux personnes sur qui pèsent des indices de commission d’infraction à la loi pénale d’être assistées par un avocat de leur choix au cours de leurs auditions. Et à l’issue de leur entretien, aucune observation liée à la procédure en cours encore moins à leur état de santé de leurs clients n’a été formulé par leurs avocats, selon la police.
Par conséquent, ces supposés cas de tortures n’ont été ni constatés par un médecin encore moins attestés par une décision de justice, souligne le texte.
La police rappelle que le Sénégal est signataire de la convention des Nations-Unies contre la torture et autres peines aux traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Les manifestations ont éclaté à Dakar le 8 février. 20 des 46 partisans d’Ousmane Sonko interpelés par les forces de l’ordre ont été placés sous mandat de dépôt pour divers délits. Le leader de Pastef est cité dans une affaire de viols et menaces de mort ont dénoncé des actes de tortures.
Mais, du côté de la Société civile et des avocats, le communiqué de la police est considéré comme « une tentative d’intimidation ».
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