Abdoulaye Diop, ministre de la Culture et de la Communication a procédé ce lundi à l’installation officielle de la commission de la carte de presse. Lors de la cérémonie, il s’est voulu très clair.
«Ce sujet de la
presse confronté à d’énormes difficultés d’ordre économique, social et
professionnel, est lié particulièrement à une absence de cadre juridique et
réglementaire adaptées. Cette situation a créé un grand flou dans le secteur,
la qualification de l’organe de presse est devenue confuse avec la
multiplication des supports particulièrement dans le texte marqué par
l’avènement numérique. On ne sait plus qui est journaliste et qui ne l’est pas.
Or, nous en convenons tous que malgré le rôle important que joue la presse
sénégalaise dans l’éveil de la conscience et sa large contribution à la
construction des sociétés modernes à la promotion et à la consolidation de la
démocratie, la presse peut aussi, si elle n’est pas professionnelle et adossée
sur des principes d’éthique et de déontologie détruit des vies, disloque des
foyers etc… », a-t-il dit.
Et de poursuivre : «la mise en place de cette commission
participe à l’assainissement de la presse. L’ancien code disait : est
journaliste que celui qui est sorti d’une école de formation et qui tire
l’essentiel de ses revenus dans ses fonctions de journaliste ; mais le deuxième
alinéa posait problème. Ceci disait est journaliste celui qui est formé dans
une rédaction régulière et qui exerce la fonction de journaliste. Pourquoi ce
deuxième alinéa posait problème? Parce que tout, simplement, il n’y avait
pas de critères de formation et pas de commissions pour valider les acquis au
niveau de ses rédactions. Mais, les nouvelles dispositions du code la
presse a résolu ça. Et nous, on nous a demandé d’appliquer ses dispositions
est, c’est ce que nous allons faire».
Très vite la commission va valider le règlement intérieur pour mieux travailler. Ce sera la prochaine
étape.
Jotalixibar
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