Décryptant le message délivré par Ousmane Sonko après son audition, le sociologue, Abdoul Khadr Sanokho, se veut clair de la manière dont le leader de Pastef veut mener sa défense.
« A travers sa posture, Sonko se prépare déjà à dire à l’opinion que tout ce qui peut arriver sans déterminer cette thèse de complot, est une contrainte de puissance et d’autorité sur lui. Mais, je pense que le souci, ce n’est pas est-ce qu’il y a complot ou pas », a-t-il fait savoir.
Or, soutient l’analyste politique dans un entretien qu’il a accordé à Walf Quotidien, le souci c’est que pour fomenter un complot contre quelqu’un, il faudrait des préalables. Sans quoi il n’aurait pas pu avoir de complot. Personnellement, je crois dur comme fer qu’ils ont exploité son dossier effectivement pour des fins politiques. Mais, il y a deux vérités qu’il ne faudrait pas occulter. La première chose, c’est que Sweet beauty n’est pas un lieu de traitement thérapeutique. Personne ne peut me faire croire qu’il y était pour se faire soigner. Deuxième chose, qui est une vérité absolue, est que personne ne peut me faire croire que les gens n’ont pas essayer d’exploiter ce dossier pour empêcher à un adversaire politique de continuer son ascension politique.
Le spécialiste en sciences politiques souligne qu’il a l’impression d’assister à un combat très stratégique dont le maître-mot risque d’être l’outil et le mécanisme de la communication. Et par rapport à sa position de communicant, il dit bravo parce qu’à ce rythme-là, pour le moment, Sonko a pris de l’avance par rapport à la bataille de l’opinion. « Maintenant, nous devons attendre de voir la réplique du camp présidentiel. Mais, ce que je peux retenir, c’est que très sincèrement, Sonko a communiqué sur ses propres préoccupations. Mais, il ne nous a rien appris de ce qui s’est passé », a-t-il tempéré.
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