En tournée politique, à Mbour la tête de liste de Aar Sénégal, Thierno Alassane Sall n’a pas raté le collectif “and samm jokkoyi”, dont plusieurs membres sont des politiciens qui veulent dicter leur loi aux Sénégalais.
“Je vais dire un mot à nos amis qui nous envoie des mémorandums et qui prétendent être les censeurs, des maîtres de conscience à chaque élection, ramène la sempiternelle question de “jokkoyi” (valeurs) particulièrement de l’homosexualité. Certes, oui, l’homosexualité est un problème, et certes oui, nous la condamnons de la manière la plus ferme”, a-t-il soutenu.
Et l’ancien ministre de poursuivre : “il y a parmi eux des politiciens que j’ai croisés dans des rencontres politiques , qui sont de connivence avec des partis politiques et qui utilisent une organisation soi-disant apolitique pour pouvoir drainer les gens vers une coalition politique bien précise. Cela n’est pas sérieux parce que s’il s’agit de “jokki”, ils devraient s’insurger contre ces violences verbales exécrables contraires à nos mœurs et contraires à la religion, qui consistent à insulter tout le monde y compris les chefs religieux, empêcher les gens de penser comme ils veulent”.
“On a tellement insulté dans ce pays que des insulteurs qui à force d’insulter sont devenus des conseillers municipaux. Ils le savent on ne les a jamais entendus émettre la moins protestation dessus. Nous, nous ne sommes pas dans un processus dont on ne sait pas qui sont les juges, quel est leur niveau d’objectivité et d’indépendance vis-à-vis des différentes chapelles”, a fait savoir Thierno Alassane Sall.
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