A quand la deuxième révolution électorale du Sénégal ? (MLD)

Partager l'article

C’est Maître Abdoulaye Wade qui a mené la première révolution électorale du Sénégal avec l’introduction des isoloirs dans les bureaux de vote. Auparavant, les chefs de villages, les personnalités influençaient et orientaient le vote des citoyens. Avec les isoloirs, un pas fut franchi vers le secret du vote. Le Sénégal prit le chemin de l’alternance politique qui reconnaît le fait majoritaire.

Dans ces élections locales, la DGE a fait montre d’un grand professionnalisme.  Je la félicite et cela me permet de dire que le Sénégal est mûr pour avoir un organe autonome de gestion des élections, y compris des élections syndicales. Elle pourra avoir sa propre administration dans les communes et départements, et même son imprimerie si cela est utile.

Reste l’équation de la DAF.  Ces cartes d’électeurs confiées à la Malaisie sont une aberration. Plus de 65 milliards et les données personnelles du peuple vendangées. On ne peut plus faire de duplicata. Ce n’est pas loin d’une trahison nationale. Aly Ngouille Ndiaye, maître d’œuvre de cette  catastrophe, ne peut pas prétendre être notre premier ministre.

La deuxième révolution électorale devra séparer carte d’identité et carte d’électeur et rapatrier nos données personnelles de Malaisie. Elle devra mettre en place un organe de gestion des élections à l’exemple du Canada. Plus de possibilité de corrompre des représentants dans les bureaux de vote. Et le bulletin unique sera au rendez-vous.

Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*