La grève des contrôleurs aériens, qui touchait les 17 États membres de l’Asecna, est suspendue depuis samedi 24 septembre. L’intervention du Premier ministre ivoirien, entre autres, a été déterminante.
L’annonce de Mohamed Moussa, le directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), est tombée à la mi-journée ce samedi : les contrôleurs aériens ont finalement suspendu la grève pour les dix prochains jours.
Les services de la circulation des avions sont désormais officiellement fournis dans tous les espaces aériens et aéroports gérés par l’Asecna, notamment grâce à « l’implication » du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, sans oublier les autorités des 17 pays concernés, dont le ministre sénégalais des Transports, Mansour Faye.
Cette levée de la grève se fait en contrepartie de la suspension des décisions disciplinaires à l’encontre de certains contrôleurs aériens, précise Mohamed Moussa, pour qui cette grève est illégale. La reprise n’est pas pour autant effective dans sept pays, dont le Bénin et le Burkina Faso, du fait de sanctions administratives qui pèsent encore sur les travailleurs, selon l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’Asecna.
Des accords ont tout de même été trouvés sur 11 des 19 points de revendications. Mais les blocages subsistent au sujet de la rémunération, des problèmes d’effectifs et sur le plan de carrière, assure Moussa Sangaré, syndicaliste ivoirien.
RFI
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