Adji Mergane Kanouté a invité l’opposition à participer au dialogue estimant que toutes les grandes crises ont toujours fini autour de la table.
Elle estime que si ces opposants ne sont animés que par l’intérêt du Sénégal, « ils doivent participer à ce dialogue ».
Pour elle qui était une des invités de Walf/TV, il ne doit pas y avoir de préalables dans le cadre de ce dialogue.
Revenant sur le débat concernant la parole du président Macky Sall sur la 3e candidature, Adji Mergane Kanouté sert la jurisprudence Abdoulaye Wade.
« Nous nous étions opposés à la 3e candidature du président Abdoulaye Wade. Mais, quand le Conseil constitutionnel l’a validé, le président Macky Sall nous a demandé de descendre sur le terrain pour battre campagne parce que le droit venait d’être prononcé », a-t-elle rappelé. Ce qui lui a donné, selon elle, une belle victoire.
Pour elle, la constitution est supérieure à la parole d’un individu. « Le président Macky Sall a certes sa conviction mais, elle n’est en rien liée au Conseil constitutionnel qui est « le seul juge du jeu électoral légitime et légal ».
Elle souligne que l’opposition doit accepter d’aller à l’élection. « Le président Macky Sall est connu pour sa correction ; personne ne l’a jamais entendu proférer des insanités ni appeler des jeunes à manifester dans la rue. Quand la DIC l’a convoqué en 2012, il est allé répondre avant de rentrer tranquillement sans faire du bruit », a relevé la parlementaire.
Elle estime qu’il faut éviter la violence. « Ne jouons pas avec la stabilité du pays, la violence n’a jamais rien réglé dans la vie », prévient la parlementaire. Elle demande de suivre l’exemple du président Macky Sall, « un homme de dialogue et d’ouverture ».
Et au vu de tout ce qu’il a réalisé pour le Sénégal et les populations, il doit poursuivre son œuvre à la tête de l’Etat, a-t-elle, soulignant que c’est la raison pour laquelle, les femmes de la coalition Benno et de la grande majorité présidentielle ont entamé samedi dernier une tournée dans les régions pour remettre aux présidents des conseils départementaux leur mémorandum pour la candidature du président Macky Sall à un « 2e quinquennat ».
Par ailleurs, la parlementaire est revenue sur l’emprisonnement de l’employée du groupe walfadjiri, Thioro Mandela, notant qu’elle n‘a pas été mise en prison pour son travail de journaliste.
Toutefois, elle souhaite une issue heureuse pour elle et pour Pape Ndiaye.
Pour la vice-présidente du groupe parlementaire Benno bokk yakaar, « il n’y a pas de prisonniers politiques au Sénégal ».
« Nous sommes dans un pays de droit avec une séparation réelle des pouvoirs ; la justice ne met pas en prison celui qui n’a rien fait », a-t-il déclaré.
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