L’analyse des résultats de l’enquête du Bureau de Prospective Economique (BPE) révèle une nette amélioration de l’indice de qualité de vie au Sénégal, entre 2011 et 2019, avec un score l’INQV du pays de 51,65 sur 100 en 2019 un peu en dessus de la cible fixée pour 2030), contre 39,36 sur 100 en 2011; soit une hausse de 31% sur la période 2012-2019.
Les dimensions qui ont le plus évolué dans leur score en huit ans concernent : la dimension « Protection sociale » (score en hausse de +370%), « Infrastructures-TIC-Energie » (+77%) et « Sécurité des personnes et des biens» (+66%). Les programmes publics d’investissement et de réforme mis en place dans ces différents domaines, complétés par les projets privés, expliquent ces changements positifs.
Selon le rapport, les autres dimensions qui ont fortement progressé depuis 2012 sont : « le cadre de vie » (+38%), « le genre » (+33%), « la finance » (+30%) et « les revenus-inégalités pauvreté » (+25%). Les dimensions « Education » (+19%) et « Santé-Nutrition-couverture maladie » (+12%) ont moyennement progressé. Les dimensions les moins performantes sont : « l’emploi » (-37%) et « l’environnement » (-30%).
En 2019, cinq dimensions, sur onze, réalisent des scores largement supérieurs à la moitié de la cible retenue pour 2030 : « sécurité des personnes et des biens » (70,33 sur 100), « protection sociale » (68,63 sur 100), « revenus-inégalités-pauvreté » (65,87 sur 100), « genre » (63,6 sur 100), « infrastructures-TIC-Energie » (60,95 sur 100).
Les dimensions « cadre de vie » (eau, assainissement, logement) (50,28 sur 100) et « éducation (50,06) réalisent tout juste la moitié de la cible de 2030. Quatre dimensions sont largement en retard sur les objectifs fixés pour 2030, en termes de qualité de vie : « l’emploi » (qui n’obtient qu’un score très bas de 15,65 sur 100 en 2019), « l’environnement » (protection de la nature) (score de 39,75 sur 100), « la santé-nutrition-couverture maladie » (score de 39,80).
Au total, le Sénégal, tout en consolidant les importants acquis obtenus dans certains secteurs, doit, selon le BPE, fortement améliorer ses programmes publics dans les domaines de l’emploi, de la protection de la nature, de l’assainissement, du logement, de l’éducation et de la santé-nutrition-couverture maladie.
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