Ce samedi 1er mai, est célébrée la fête internationale du travail. A cette occasion, nous attirons l’attention de toute la Communauté internationale, sur un fait extrêmement important : le travail des malades mentaux. D’emblée, il urge de savoir que bon nombre de personnes souffrent de troubles mentaux, à cause d’une perte d’emploi. Au Sénégal ou ailleurs dans le monde, des citoyens ont basculé dans la dépression, suite à un licenciement, légal ou arbitraire, à des faillites d’entreprises, entre autres faits aggravants.
Devrait-on souffrir de maladie mentale à cause d’une absence de travail, un droit fondamental ? Parmi ces nombreux malades mentaux errant partout à travers le Sénégal, il suffit juste de les prendre en charge, d’abord, au plan médical, et leur assurer ensuite une réinsertion sociale, pour qu’ils redeviennent normaux et participer au développement du pays. Attention, aucune nation ne peut accéder à l’émergence avec une grande partie de sa jeunesse, en proie à de graves troubles mentaux et à la toxicomanie.
Le travail, comme remède sûr et efficace contre les maladies mentales, les décideurs du monde devraient être sensibilisés à ce niveau, pour une planète plus juste. Au Sénégal, il est aujourd’hui question de solutionner le chômage. Mais, concernant les malades mentaux errants, aucune disposition n’est prise à leur égard et pourtant, ils peuvent générer plus de cinq mille emplois, si notre Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) était bien accompagnée.
Par Ansoumana Dione
Soyez le premier à commenter