Rendre compte, c’est respecter le peuple. Ce n’est pas se venger de lui

Partager l'article

Entre septembre 2024 et avril 2025, plus de 15 milliards de francs CFA ont été récupérés par l’État du Sénégal auprès de moins de 300 personnes. Une somme énorme, surtout dans un contexte économique tendu. De quoi bâtir des écoles, équiper des hôpitaux, soutenir des PME et créer des milliers d’emplois.

La question de fond est claire : allons-nous continuer à laisser une minorité confisquer les ressources de toute une nation ? Golo di bay, baaboune di doundé.

Rendre compte n’est pas une vendetta politique. C’est un acte de fidélité à la République. Un socle de notre démocratie. Un devoir envers le peuple. Car dans un État digne de ce nom, l’argent du peuple doit revenir au peuple. Point final.

Ceux qui sont appelés à répondre devant la justice ne rendent pas compte au Président Diomaye Faye, mais bien au peuple sénégalais. Le gouvernement n’a fait que respecter ses engagements. Jub, Jubal, Jubanti. C’est le fondement de notre ligne de conduite, notre boussole.

Le Sénégal de 2025 a fait le choix de la rupture. Il aurait pu répondre par la force, l’intimidation ou l’arbitraire. Il a préféré l’État de droit, la rigueur des procédures, et la transparence comme méthode. Ce n’est pas de la faiblesse. C’est de la rigueur.
À ceux qui veulent faire croire que la justice rend des comptes par vengeance, nous répondons que ce temps est dépassé. Ce que nous voulons, c’est que plus jamais le vol de deniers publics ne soit vu comme une simple “erreur”, mais comme une trahison. Trahir l’argent du peuple, c’est trahir le peuple lui-même.

Je rends hommage au travail minutieux du Pool judiciaire financier, aux corps de contrôle, et à tous ceux qui, dans l’ombre, renforcent l’épine dorsale de notre République, sous l’impulsion du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE. Leur action est silencieuse mais décisive. Elle prépare un Sénégal où les générations futures n’auront plus à mendier ce qui leur revient de droit.

Focus 2050. Nous le leur devons.

Rendre compte, ce n’est pas punir pour punir, mais corriger pour reconstruire. C’est donner un sens à l’engagement politique et rappeler que gouverner, ce n’est pas se servir. C’est servir.

Ibrahima THIAM
Secrétaire d’Etat au Développement des PME/PMI

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*