Kamala Harris et Donald Trump sont au coude-à-coude dans les sondages, à moins d’une semaine de l’élection présidentielle. Si la démocrate semble légèrement devant au niveau national, le républicain pourrait faire la différence en remportant certains États clés.
Des territoires décisifs. Kamala Harris et Donald Trump multiplient les kilomètres et les meetings dans les “swing states”, ces États qui peuvent faire basculer la présidentielle américaine, à six jours du scrutin du 5 novembre.
Les deux candidats, qui semblent se suivre à la trace, ont fait campagne ce mercredi 30 octobre en Caroline du Nord, en Pennsylvanie et dans le Wisconsin. Le but: convaincre les quelques électeurs encore indécis pour ce scrutin, qui s’annonce comme l’un des plus serrés de l’histoire américaine.
Dans un mouchoir de poche
Selon l’agrégateur de sondages FiveThirtyEight, les deux candidats se tiennent dans un mouchoir de poche. Si Kamala Harris est créditée au niveau national de 48,1% d’intentions de voix, contre 46,7% pour Trump, la véritable bataille aura lieu dans les États clés.
Quelques milliers de voix peuvent suffir pour faire basculer ces États du côté démocrate ou côté républicains, le parti vainqueur empochant l’intégralité des grands électeurs mis en jeu dans l’État, selon la règle du winner-take-all. Pour rappel, un candidat doit en réunir 270 pour l’emporter le 5 novembre.
D’après FiveThirtEight, la vice-présidente serait en tête dans le Michigan (15 grands électeurs) avec une avance de 0,8 point sur Donald Trump, selon une moyenne de différents sondages.
Le Wisconsin (10 grands électeurs), le Nevada (6) et la Pennsylvanie (19) seraient, quant à eux, le théâtre d’un duel extrêmement serré entre les candidats, avec moins de 0.5 points d’écart à chaque fois.
Enfin, Donald Trump serait préféré à Kamala Harris en Arizona (11 grands électeurs), où il compte 2,2 points d’avance sur la démocrate, en Géorgie (16) avec 1,8 point d’avance, ainsi qu’en Caroline du Nord (16) avec un petit point d’avance.
Dans tous les cas, ces sondages sont à lire avec grande précaution. Les swing states ont plusieurs fois changé de couleur ces dernières semaines et aucun des deux candidats n’a réussi à creuser un écart qui sorte de la marge d’erreur établi par les différents sondeurs.
“C’est une élection dans la marge d’erreur”, a d’ailleurs reconnu ce mardi devant les journalistes Jen O’Malley Dillon, l’une des stratèges du parti démocrate.
bfmtv.com
Soyez le premier à commenter